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La rivière de mes passions & des parfums
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1 novembre 2008

Mes livres de cet été... que j'ai lu bien sûr !

J'avais un peu oublié de vous en parler... mais peut être que ce n'est tout simplement qu'un acte manqué car au fond je le sais bien , j'adore lire, lire de tout ( sauf des conneries bien sûr) mais toutes sortes de support fait mon affaire, j'adore parler aussi, de tout, sur tous les sujets ( et les conneries aussi hihihi ;-)) mais sur ce que je ressens, c'est toujours plus difficile, je serais presque introvertie de peur de devenir soumise, ce que je ressens m'appartiens, et avec le livre j'ai une relation toute particulière (doudou chéri vous le dirais) qu'il soit de poche ou de collection, il devient un ami fidèle, je ne le quitte plus jusqu'à sa fin... même si parfois c'est très difficile (lorsque le livre ne m'intéresse pas) mais tant pis jusqu'à la fin (je suis un peu maso) même si d'autres le double pendant ce temps.

Je tiens cela aussi de mon enfance, attention je ne fais pas ma thérapie ;-P   simplement, comme je n'ai ni frère et soeur et que la télé n'a fait son apparition chez moi que très tard, les livres et le ciné ( mes parents sont fan de cinéma ) étaient pour moi un monde d'évasion, que je ne partageais à l'époque avec personne, plus tard avec mon grand-père Thiennot nous avons beaucoup échangé sur nos lectures et depuis qu'il est parti un 11 juillet 1976, je garde tout en moi, je donne quelques appréciations de ci delà, j'incite à lire certains ouvrages, j'essaie de transmettre mon enthousiasme pour certaines oeuvres mais je le vois bien que l'essentiel reste niché aux fond de mes tripes, avec Julien nous en avons déjà parler, j'en suis désolée, mais lui me dit que souvent le peu que j'en dis lui suffit pour stimuler sa curiosité.

Alors voilà:
Alabama Song de Gilles Leroy, je l'ai lu sur la terrasse, sur les bords de la Dordogne, je l'ai fini la nuit au creux de mon lit, à côté de doudou chéri qui dormait comme un bienheureux.
J'ai essuyé mes larmes avec le bord du drap, j'ai éteins la lumière et j'ai étreins le corps frêle de Zelda pour faire fuir les démons. J'ai beaucoup aimé ce livre.
MontgomeryMontgomery, Alabama, 1918. Quand Zelda, 'Belle du Sud', rencontre le lieutenant Scott FitzgeraldFitzgerald, sa vie prend un tournant décisif. Lui s'est juré de devenir écrivain : le succès retentissant de son premier roman lui donne raison. Le couple devient la coqueluche du tout New York. Mais Scott et Zelda ne sont encore que des enfants : propulsés dans le feu de la vie mondaine, ils ne tardent pas à se brûler les ailes... Gilles Leroy s'est glissé dans la peau de Zelda, au plus près de ses joies et de ses peines. Pour peindre le destin de celle qui, cannibalisée par son mari écrivain, dut lutter corps et âme pour exister...Mais l’écrivain sombre peu à peu dans l’alcoolisme, sa femme dans la folie, et leur descente aux enfers servira bientôt de parabole sur la «génération perdue» (l’expression est de FitzgeraldFitzgerald) qui enflamma les années vingt. Dans Alabama Song, c’est le point de vue de Zelda qui est adopté. Prenant quelques libertés avec la vérité – normal, nous sommes dans un roman – Gilles Leroy prend parti pour l’attachante garçonne, volée de son existence propre, et lui donne voix avec force et conviction.
Tous deux se brûlèrent à la flamme de cette époque, brillante s'il en fut, et à laquelle leur amour s'attisa jusqu'à devenir un feu d'enfer. Et ce n'est pas une image, car Zelda, après avoir sombré dans la folie, périt brûlée vive dans l'incendie de l'hôpital psychiatrique où elle était enfermée, sept ans après que Scott, de son côté, eut fini par consumer sa propre déchéance dans l'alcool.

Mille Soleils splendides de Khaled Hosseini  est un subtil et poignant hommage aux femmes Afghanes. D'une plume simple et alerte, avec un beau talent de conteur, l'écrivain afghan dénonce le terrible sort de celles qui sont les premières victimes de trente années de guerres successives.
La vie de deux femmes, victimes de la folie des hommes au coeur d'un pays ravagé par la violence et la guerre.
C'est avec talent que Khaled Hosseini entremêle l'histoire intime de ces femmes et le destin de leur pays. Du conflit afghan, la mémoire occidentale ne retient souvent qu'un enchevêtrement de ruines, entre talibans juchés sur des chars, et combats résonnant au loin dans les montagnes. Là, tout s'éclaire, de l'invasion communiste aux corps-à-corpscorps-à-corps acharnés des chefs de guerre. Et le lecteur se laisse emporter par ce récit bouleversant.
"La vie de ces deux héroïnes, que l'histoire de leur pays a transformée en destin, ne sortira pas facilement de ma mémoire."
Forcée d'épouser un homme de trente ans son aîné, Mariam ne parvient pas à lui donner un fils. Après dix-huit années de soumission à cet homme brutal, elle doit endurer une nouvelle épreuve : l'arrivée sous son propre toit de Laila, une petite voisine de quatorze ans. Enceinte, Laila met au monde une fille. D'abord rongée par la jalousie, Mariam va finir par trouver une alliée en sa rivale. Toutes deux victimes de la violence et de la misogynie de leur mari, elles vont unir leur courage pour tenter de fuir l'Afghanistanl'Afghanistan.
Un mélange de cruauté, d'abandon et d'amour, avec, pour orchestrer la tragédie, les talibans et leur cortège de lois inhumaines.
"Mais parviendront-ellesparviendront-elles jamais à s'arracher à cette terre afghane sacrifiée, et à leur ville, Kaboul, celle qui dissimulait autrefois derrière ses murs « mille soleils splendides » ?"
Je me suis sentie révoltée et anéantie à la fois par tant de cruauté, d'injustice, je suis ravie d'avoir lu ce roman parce que même un roman peut vous aider à lever tout un pan d'histoire que vous connaissiez sans vraiment connaître, merci Khaled.
Extrait: "En se penchant vers la vitre arrière du bus pour le regarder disparaitre au loin, Laila sent les premiers doutes s'immiscer en elle. Sont-ils inconscients de quitter la sécurité de Murree (au Pakistan)? De retourner dans le pays où ses parents et ses frères ont été tués, et où la fumée des bombes ne s'est pas encore totalement dissipée.
C'est alors que du fond de sa mémoire s'élèvent deux vers, l'ode finale de Babi (le père de Laila) à Kaboul :
Nul ne pourrait compter les lunes qui luisent sur les toits
Ni les mille soleils splendides qui se cachent derrière ses murs
Elle se rassoit en clignant des yeux pour chasser ses larmes. Kaboul l'attend. Kaboul a besoin d'elle. retourner là bas est la bonne décision.
Mais d'abord, elle doit faire ses adieux à quelqu'un.
...

Comme à chaque fois que je le retrouve, je savoure l'histoire que Christian Signol me raconte avec de multiples parfums de terroir. Maintenant que je connais de mieux en mieux ces régions, c'est aussi grâce à lui que j'y ai planté mes racines...
Un matin sur la terre n'est pas un livre sur la guerre mais un livre sur la vie, sur l'enfance, l'amour, l'aspiration au bonheur, avec ses tragédies et les miracles de l'existence.
Note de l'auteur:
Tous les soldats morts le 11 novembre 1918 à Vrigne-MeuseVrigne-Meuse ont été déclaré par les autorités militaires officiellement tombés au champs d'honneur le 10 ( Gérald Dardart: Mourir un 11 novembre. La dernière bataille de 14-18)Les éléments historiques que j'ai utilisés au cours de cette ultime bataille figurent dans ce document.
Pour le reste, l'essentiel, le romancier a fait son oeuvre, au plus près de la réalité probable.On sait bien que l'imagination est souvent le reflet le plus fidèle de la vérité.Souventvérité.Souvent aussi les héros des romans deviennent plus vivants que les simples mortels ( moi, je pense à Cyrano qui a sa statue à Bergerac ;-D)
J'espère que ce sera le cas  de Juliette et Pierre Desforest (fils de notaire du Périgord, installé sur les bords de l'Auvézère), de Marie et Jean Pelletier (blanchisseuse et ouvrier parisien), de Louise et ludovic Rouvière (fils de vignerons, instituteurs tous les deux, enfants des montagnes du pays cathare), qui sont devenu pour moi, au fils des pages, des êtres chers dont j'ai eu beaucoup de mal à me séparer... moi aussi, merci.

Copie_de_alabama_songCopie_de_mille_soleils_splendidesCopie_de_un_matin_sur_la_terre

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Commentaires
L
Huuum ! <br /> <br /> "Alabama Song" et "Mille soleils splendides" sont déjà notés sur ma liste. De jolis livres. :)
La rivière de mes passions & des parfums
  • Je crois à la grâce des présences mais je ne crois pas au hasard des rencontres. Les hommes vivent des passions extraordinnaires et des chagrins inoubliables. La vie nous réserve bien des surprises.
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